Idées créatives et autres astuces pour mamans chrétiennes en confinement.
À partir du moment où le gouvernement du Québec a annoncé que les écoles et les garderies seraient fermées pour un temps indéterminé à cause de la Covid-19, mon monde bien organisé s’est officiellement effondré.
Fini, les temps pour moi le matin. Fini le gym, puis les délicieux cafés près du foyer pour lire ma Bible, prier, écrire et lancer à plein poumons mes puissantes déclarations quotidiennes de bénédictions et de victoires (oui! oui! je fais ça moi). Fini le silence. Fini aussi le « tout plein de temps pour mon entreprise ». Fini la routine familiale de feu, ajustée depuis longtemps au quart de tour.
Ça m’a pris une très longue et très pénible semaine pour me remettre du choc. Et depuis, même si j’ai assez bien réussi à lâcher prise, et même si je suis mentalement préparée pour la guerre – c’est-à-dire l’éventualité que ça dure très longtemps, tout ça – c’est loin d’être parfait, et il n’y a pas nécessairement tout le temps juste de la joie dans ma tête.
J’étais clairement pas prête pour ça.
À travers les montagnes russes émotionnelles, et le fait d’avoir maintenant deux petites boules d’énergie de 3 ans 1/2 et 1 an 1/2 à temps plein à la maison, je réalise à quel point il est CRUCIAL que je retrouve comme avant du temps pour être avec mon Papa céleste. C’est une question de survie. Sinon, je redeviens en trois secondes et quart très exactement la version irritée, pas motivée, stressée et dépassée de moi-même. Et toute la maison le ressent tout de suite, parce que tsé, on vit littéralement les uns sur les autres.
D’ailleurs, comme mamans chrétiennes, on le sait toutes. Mais parfois, on oublie momentanément, ou on tente même autre chose, inconsciemment peut-être, juste pour voir. Mais la Bible le dit et le redit bien: c’est en Dieu seul que l’on peut trouver ce dont on a vraiment besoin.
On peut s’étourdir à chercher à droite et à gauche très longtemps, mais tant qu’on ne revient pas à Lui, qu’on ne se ressource pas dans Sa présence régulièrement, on ne mettra que des « plaster » temporaires sur notre détresse.
Les bienfaits des temps de qualité renouvelés avec Dieu sont tellement grands et nombreux qu’il est impossible de tous les nommer et les mesurer. Psaumes 84 le dit bien: « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ». Si un jour avec Dieu vaut mieux que mille n’importe où ailleurs – genre, mieux que sur une plage du Mexique pas d’enfant!!! – alors imaginez ce que ça signifie! Pour moi, en tout cas, ça veut dire assurément qu’on y retrouve ce que le monde ne pourra jamais offrir: le secours dans la détresse (Psaumes 45:2), la force d’affronter les nouveaux défis du quotidien (1 Samuel 2:1), la joie (Psaumes 4:8) et la patience nécessaire à toutes mamans actuellement, la paix véritable et le repos malgré l’incertitude (Exode 33:14), le courage, une direction claire (Psaumes 119:105), une sagesse qui vient d’en-haut (Psaumes 111:10), une énergie renouvelée (Esaïe 40:31), la créativité et des solutions à nos problèmes (Jérémie 33:3), ou encore une vraie liberté.
Bref, on est toutes d’accord là-dessus. La question reste…COMMENT je fais, là là, maintenant, dans mon chaos quotidien?
Alors, puisque j’ai réfléchi dernièrement à des moyens concrets de remettre en priorité ces moments précieux avec mon Papa céleste dans ma nouvelle réalité, j’ai pensé proposer en vrac mes trucs et mes réflexions.
1. Demande à ton conjoint de t’accorder un temps seul à la maison, protégé, qui te permettra de respirer et de connecter avec Dieu. Plusieurs fois par semaine. Le moment qui te/vous convient le mieux – matin, après-midi, soir? – où il pourrait simplement sortir dehors avec les enfants. Ou encore, sors toi-même sur le balcon au soleil, va t’enfermer dans la voiture, prend une marche, ou un bain, la porte de salle de bain barrée, avec des écouteurs sur les oreilles. Le travail d’équipe est essentiel ici. D’ailleurs, offre-lui la même chose, à ton conjoint vaillant, pour t’assurer que lui aussi reste en bonne santé spirituelle! Ce sera précieux.
2. Rappelle-toi que, du temps avec Dieu, ce n’est pas obligé d’être absolument 30 minutes en silence concentré. Du moins, pas tout le temps. Ça peut être trois minutes de prière dans la douche, 50 secondes de « Merci Seigneur pour… » en cuisinant pendant que les enfants jouent dans le salon, deux minutes de lecture inspirante aux toilettes, et cinq minutes de lecture biblique au lit juste avant de fermer la lumière, épuisée!
3. Danser avec ses enfants dans le salon sur de la bonne musique de louange, à chanter de tout son coeur les bras dans les airs, ça aussi, ça peut être un temps de qualité précieux avec Dieu qui te rafraîchit l’âme!
4. Pourquoi ne pas mettre en place des temps avec Dieu en famille? Ça peut être aussi simple que de chanter dans le lit une ou deux chansons et faire une courte prière avec tout son coeur. Mais ça peut aussi être, une ou deux fois par semaine, un culte plus officiel en famille. Il y a des tas de ressources pour ça en ligne. Mais en même temps, il faut garder ça hyper simple, pour donner le goût à tout le monde de recommencer. Apprenez à prier ensemble, les uns pour les autres, à partager ce que vous vivez et à chanter quelques chants que vous aimez en toute liberté! Pas plus compliqué.
5. J’aime beaucoup écouter un podcast ou une prédication en faisant autre chose, comme plier mon linge, laver la vaisselle, passer la balayeuse (là, ça prend des écouteurs), en me démaquillant et me brossant les dents le soir, ou dans l’auto en allant affronter l’horrible épicerie(!!!) C’est un fabuleux moyen de joindre l’utile à l’agréable, et de stimuler ma foi dans mon quotidien. Il y a plus que jamais des bonnes prédications et des courtes exhortations en ligne par des pasteurs de tous les styles. Pas de raison de ne pas en trouver un qui te convienne. Demande des idées à des amies, s’il le faut (et commande-toi des bons écouteurs sur internet aussi, si nécessaire)!
6. Il faut que je le dise. C’est mon dernier point, mais sûrement le plus important: Netflix, Facebook, la télé, Instagram…sont clairement les ennemis #1 à ton temps de qualité avec Dieu. Eh non! Ce ne sont pas tes enfants! C’est bel et bien toute l’offre de divertissements, une fois tes enfants couchés, ton pire ennemi! Je suis la première à le savoir. Un épisode de « Casa de Papel », juste un… et je me retrouve finalement, cinq épisodes plus tard, 23h21, à regretter d’exister!!! Alors, voici mon truc: je pense que c’est plus efficace, et moins contraignant, si chaque chose a sa place et est bien planifié. Exemple. Donne-toi un temps maximum pour être sur ton ordinateur / ton cellulaire, ou planifie d’écouter seulement ** minutes de télé, ou oblige-toi à fermer les lumières de la maison à ** heure pour te diriger vers ton lit et lire. Bref, fais-toi simplement un horaire de soirée, à la fois agréable et réaliste, qui inclut un peu de divertissement, mais aussi du temps avec Dieu. Et si quelque chose t’empêche systématiquement de réussir à respecter ton horaire établi (ex. Casa de Papel sur Netflix!!!), élimine-le de ta vie. Il faut parfois des mesures drastiques lorsqu’il est question de notre équilibre mental, physique, émotionnel et surtout spirituel…
Voilà. J’espère que ces trucs t’inspireront. Dans tous les cas, c’est une promesse, passer du temps avec Dieu régulièrement, à travers ce confinement, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire. Pour toi, pour ton conjoint, pour tes enfants, pour la planète. D’ailleurs, qui sait si, dans un temps de connexion avec ton Papa céleste, il ne t’inspirera pas des idées créatives pour mettre tes talents au service des gens qui en ont bien besoin actuellement.
D’où crois-tu que l’inspiration de ce texte est venue…? 😉
Photo par Joel Muniz sur Unsplash
Merci ! C’est bénissant! Te lire m’a fait du bien ! Des trucs, stratégies que j’utiliserai pour passer plus de tard avec Dieu.
Sois bénie !
Pricille Dieu te bénisse oui ce que tu as écrit est vraiment inspiré du Seigneur et c’est ce qu’il me fallait !
Mère de 3 enfants respectivement 8,7 et 5 ans et au 18ème jours du confinement je craques. Épuisé et l’autre version de moi que je n’aime pas reprend le dessus et je commençais à m’en prendre à Dieu parce que je n’arrive plus à géré, le principal passé du dans avec lui dans ce chaos n’était pas évident pour moi, je devenais ce sarment qui ne recevait plus de sève, car à peine ouvert les yeux Mamannnnnn !
Je ne réalisais plus que « un jour dans ses parvis… » merci non seulement de me l’avoir rappelé et aussi les astuces pratiques c’est comme la réponse à ma prière. Je m’acrochais encore à ma façon de vivre mes long moments de médiation le matin avant l’arrivée des enfants ! Mon mari avec qui je venais d’avoir un long et échange me disait tu dois te réinventer mais avec Dieu ! Merci encore